Saviez-vous qu’en France, on dénombre actuellement 150 000 personnes atteintes de la maladie de Crohn ? Cette maladie, bien trop méconnue, nécessite quelques éclaircissements.
Définir la maladie de Crohn
La maladie de Crohn est une maladie auto-immune qui provoque une inflammation et une irritation de l’appareil digestif. Cette inflammation peut toucher n’importe quelle partie du tube digestif, une seule partie ou plusieurs. Le plus souvent, la partie touchée par cette inflammation est l’iléon, c’est-à-dire la partie extrême de l’intestin grêle, au niveau de sa jonction avec le côlon. Cette maladie comporte des phases de poussées avec les symptômes décrits ci-dessous et des phases de rémission.
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La maladie de Crohn survient à tout âge, mais le plus souvent elle s’établit entre 13 et 30 ans et touche aussi bien les hommes que les femmes.
Les personnes qui fument sont plus susceptibles de développer la maladie de Crohn que les non-fumeurs : le tabac est donc un facteur aggravant.
Ce qui provoque la maladie de Crohn
La cause réelle reste encore inconnue mais il semble qu’elle soit due à une réaction anormale du système immunitaire.
Les symptômes de la maladie de Crohn
La symptomatologie dépend de la région intestinale affectée. Cependant, il existe des signes constants :
– Douleur abdominale pouvant prêter à confusion avec l’appendicite,
– Diarrhée plus ou moins longue, évoluant par poussées,
– Fièvre,
– Altération de l’état général avec anorexie, amaigrissement
Puis en fonction de la localisation, peuvent se rajouter d’autres symptômes comme par exemple : une dysphagie, des vomissements, une obstruction intestinale haute ou basse.
Quels examens pour diagnostiquer la maladie de Crohn ?
1 – Tests sanguins
: ils sont réalisés pour détecter une éventuelle anémie due à un saignement ou des signes d’inflammation et/ou d’infection.
2 – Tests des selles : ils permettent d’exclure les autres pathologies gastro-intestinales qui peuvent avoir des symptômes similaires à ceux de la maladie de Crohn. L’analyse des selles permet aussi de vérifier s’il y a présence de sang ou non.
D’autres examens peuvent être réalisés à l’hôpital. Les plus courants sont : la coloscopie et la sigmoïdoscopie.
On effectue le plus souvent une coloscopie. Elle permet de visualiser l’iléon, le rectum et le côlon. La sigmoïdoscopie, quant à elle, permet de visualiser la partie inférieure du côlon et le rectum.
Ces deux examens ont pour objectifs de diagnostiquer la maladie de Crohn et d’observer l’étendue de l’affection.
Quelle prise en charge ?
Le traitement est chirurgical, médicamenteux, alimentaire et environnemental
Le traitement chirurgical
Au moins deux tiers des personnes atteintes par la maladie de Crohn auront recours à la chirurgie, à un moment donné de leur vie. Celle-ci devient nécessaire lorsque les symptômes sont trop importants, dégradent la qualité de vie et/ou ne répondent pas aux traitements médicamenteux. La chirurgie pourra aussi être envisagée pour corriger les éventuelles complications de la maladie de Crohn à savoir les obstructions intestinales, les perforations, les hémorragies….
La chirurgie consiste à enlever la partie de l’intestin inflammée. Cette opération permet de soulager mais ne permet de pas guérir définitivement de la maladie de Crohn. En effet, l’inflammation a tendance à revenir sur la zone jouxtant retirée.
Le Traitement médicamenteux
On donne des anti-inflammatoires tels que de la cortisone. En période de poussées importantes, on donne des immunodépresseurs ainsi que des régulateurs de la sécrétion d’interleukines et de cytokines : les anti-TNF. Cela a pour effet de diminuer l’inflammation.
Le traitement alimentaire
Un régime spécifique peut être aussi recommandé. On préconise alors un régime sans fibres pendant les crises et on réhydrate la personne. En l’absence de crise, on rétablit le régime alimentaire en veillant à ce que l’alimentation soit variée afin de rétablir la flore bactérienne et éviter les anémies.
Que manger avec une MICI ? L’alimentation en phase de poussée
Le traitement environnemental
Le tabac aggrave la maladie de Crohn donc il faudra recommander d’arrêter le tabac.
Sources
–
C. Carip et V. Liégeois, Physiopathologie : bases physiopathologiques de la diététique, Editions Tec et Doc, Lavoisier, 2000.
– M. Apfelbaum et al., Dictionnaire Pratique de diététique et de nutrition, Masson, 1981.
– E. Fredot, Régimes, Editions Tec et Doc, Lavoisier, 2011.
– Maladiedecrohn.eu.
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