MICI et post-partum : un risque plus élevé de dépression ?

MICI et post-partum : un risque plus élevé de dépression ?

10 à 20% des femmes vivraient une dépression après la naissance de leur enfant. On ne parle pas du baby blues mais bel et bien d’une dépression post-partum ! La naissance provoque une anxiété très forte en rapport avec la santé ou la sécurité de son bébé. Les femmes ont alors peur de mal faire et ont tendance à se replier sur elles-mêmes : c’est le début de la dépression. En parallèle, il a été démontré que les patients atteints de MICI seraient plus enclins à la fatigue, à la dépression et seraient plus anxieux que la moyenne. Et lorsqu’une femme atteinte de MICI accouche ?

Une double peine en post-partum pour les futures mamans atteintes de MICI

En raison du risque augmenté de dépression chez les patients souffrant de MICI, les chercheurs ont jugé important de savoir si les femmes atteintes de MICI encouraient un risque plus élevé de développer une dépression après leur accouchement, ou même pendant la grossesse. Et malheureusement pour les patientes atteintes de MICI, les résultats ne sont pas à leur avantage…

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Les femmes atteintes de MICI ne sont pas épargnées non plus par la dépression post-partum. Le risque est même légèrement augmenté par rapport aux autres femmes ! C’est le constat réalisé par une équipe canadienne du Women’s College Hospital de l’Ontario.
Les résultats de l’étude, menée sur des femmes ayant accouché entre 2002 et 2014, montrent qu’il y a un risque légèrement plus accru de développer une dépression si la femme est atteinte d’une MICI. Ce risque était accru chez les femmes atteintes de la maladie de Crohn mais ne l’était pas forcément chez celles atteintes de RCH

Mici et grossesse : six précautions à prendre

La MICI influe sur le quotidien des patients, générant de l’anxiété, de la fatigue… Certains patients adaptent leur parcours professionnel à leur maladie, leur vie sociale est également chamboulée… Quand la grossesse se déclare, à ces problèmes du quotidien s’ajoutent ceux de la grossesse. Et bien souvent, chez ces femmes, les problèmes de santé sont croissants, mettant à mal leur santé physique et mentale. Les résultats de cette étude sont très importants et montrent qu’il faut examiner davantage les besoins de santé mentale chez ces femmes afin de leur assurer la meilleure prise en charge en amont de l’accouchement.


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Source

Children’s Hospital of Eastern Ontaria Research Institute, « Women with IBD are at greater risk of mental illness », 10 janvier 2019

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