Les 6 habitudes alimentaires à adopter pour limiter les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires

6 habitudes à adopter pour limiter les risques de maladies cardiovasculaires

Aujourd’hui, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. Elles concernent les différentes pathologies liées au cœur ou au cerveau ainsi qu’aux vaisseaux sanguins les alimentant : les cardiopathies coronariennes, les maladies cérébro-vasculaires, les thromboses, les embolies pulmonaires, les infarctus, les accidents vasculaires cérébraux…

Le constat

Depuis de nombreuses années, les  modes de vie, les conditions de travail ainsi que les progrès technologiques ont évolué et influencent notre alimentation. L’incitation à la consommation, la baisse des prix des produits alimentaires ainsi que la facilité d’accès à l’alimentation (augmentation du nombre de supermarchés, drives, restaurants et brasseries, livraisons à domicile, plats prêts à consommer…) ont influencé les habitudes alimentaires.
Il y a notamment une évolution de la consommation de certains aliments. La population consomme moins de produits céréaliers, de légumes secs, de poissons et de fruits et légumes… Au détriment des produits et des boissons sucrés. Et ce n’est pas bon pour les maladies cardiovasculaires !

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Tout savoir et prévenir les maladies cardiovasculaires

Agir sur les facteurs de risque

Contrairement au sexe, à l’âge et aux antécédents familiaux, il existe des facteurs de risque sur lesquels on peut intervenir comme le tabagisme, l’hypertension artérielle, l’excès de cholestérol, les triglycérides, l’obésité, le diabète, la sédentarité ainsi qu’une alimentation déséquilibrée.

Les 6 conseils alimentaires pour limiter les facteurs de risque liés aux maladies cardiovasculaires

1 – Augmenter sa consommation de fruits et légumes

Les recommandations du PNNS sont de 5 portions de fruits et/ou de légumes par jour, afin d’apporter  les minéraux, vitamines et antioxydants essentiels à notre santé.


2 – Augmenter sa consommation de calcium

L’étude Mona Lisa a démontré que les consommateurs de lait et produits laitiers frais ont moins de diabète, moins de « mauvais cholestérol », moins de triglycérides et de syndrome métabolique (pathologie qui fait apparaître des symptômes comme l’obésité abdominale, des anomalies du bilan lipidique, de l’hypertension artérielle, du diabète… ce qui multiplie les risques de maladies cardiovasculaires). De même, le calcium, le potassium, le magnésium ainsi que les protéines jouent un rôle dans la satiété, dans la gestion de l’énergie et des lipides, la sécrétion d’insuline et la régulation de la pression artérielle.

3 – Réduire la contribution moyenne des apports lipidiques totaux

Il faut privilégier les fromages plus riches en calcium et les moins gras et limiter les charcuteries en évitant d’associer ces produits lors d’un même repas. En règle général, il ne faut pas abuser des graisses d’origine animale sauf celles des poissons gras (une consommation élevée de poissons gras agit sur le risque cardiovasculaire grâce à ses oméga 3)  et augmenter les apports en lipides d’origine végétale (fruits oléagineux, huile de noix, colza, olive…).

4 – Augmenter sa consommation de glucides (de type amidon)

La population en général consomme trop de glucides simples (produits sucrés, boissons sucrés) au détriment des glucides complexes (pain complet, légumineuses, farines…) absorbés moins rapidement dans le sang et limitent les pics glycémiques ;

5 – Augmenter son activité physique

Il est inutile de se mettre au sport de haut niveau, mais bouger tout au long de la journée contribue à diminuer les facteurs de risque (faire du ménage, du jardinage, monter les escaliers, promener son chien…).

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6 – Réduire sa consommation d’alcool

En modifiant ses habitudes alimentaires et son hygiène de vie, il est donc possible de :
– Réduire la cholestérolémie moyenne.
– Maintenir la pression artérielle stable.
– Réduire la prévalence du surpoids et de l’obésité.

Dans certains cas, agir sur son alimentation n’est pas suffisant et des traitements sont nécessaires pour réduire ces facteurs de risque. Mais en pratiquant une activité physique quotidienne et une alimentation saine et variée, la santé de vos artères est maintenue !

Contenu relu et validé par une diététicienne WeCook.

Sources

Organisation mondiale de la Santé.
– Alice Wagner et al., « État des lieux sur l’hypertension artérielle en France en 2007 : l’étude Mona Lisa« .
PNNS.

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