Les aliments ultra-transformés (AUT) seraient-ils en cause dans les états dépressifs ? Une étude observationnelle, dont les résultats ont été publiés en avril dans la revue BMC Médical a montré l’association entre consommations d’AUT et états dépressifs. Cependant, au-delà de résultats peu significatifs, et sans vouloir défendre ces aliments, cette étude montre les limites d’études observationnelles qui observent mais ne prouvent rien.
Aliments ultra-transformés, additifs, et leurs conséquences
La cohorte Nutri-net n’a pas fini de nous éclairer sur l’alimentation dans la santé et, au-delà, sur le rôle de notre microbiote intestinal sur notre santé. L’étude observationnelle dont nous parlions plus haut a été menée par une équipe de Français. Elle montre l’association entre AUT et états dépressifs. Environ 26000 personnes avec une majorité de femmes, d’un âge moyen de 47 ans, ont été rassemblées. Leurs consommations d’aliments ultra-transformés correspondaient à 15 % des apports alimentaires en poids et à 32 % en calories. Le profil des personnes les plus consommatrices d’AUT sont en général des jeunes, fumeurs ou anciens fumeurs, obèses et à faibles revenus.