Annoncer une mauvaise nouvelle à un patient est un choc pour ce dernier. Si la HAS a publié des recommandations pour aider les médecins à faire face à ce genre de situations, il n’existe pas de manuels pour aider les proches. Comment doit-on réagir ? Comment soutient-on un proche malade ? Toutes ces questions n’ont aucune réponse mais elles en ont paradoxalement une multitude car ce qui est alors mis en question c’est la relation entre le proche et le malade. Petit tour d’horizon des choses à faire ou à ne pas faire.
Ne pas être seul
Apprendre une mauvaise nouvelle est un choc pour la personne. Psychologiquement elle doit faire face à un deuil et les réactions sont les mêmes chez chacun face à cette nouvelle. « Recevoir un diagnostic grave revient à faire face à un deuil : celui de la bonne santé que l’on avait, celui de la vie sans soins, sans inquiétude d’une mort proche… Les réactions des personnes qui encaissent une annonce de maladie grave correspondent d’ailleurs à ce que la psychiatre Elisabeth Kübler Ross a étudié en détail dans les années 60, les « cinq phases du deuil » : déni, colère, marchandage, dépression, acceptation. »