La transplantation de microbiote fécal (TMF) d’un sujet humain sain à un malade serait efficace chez des patients souffrant de Maladie de Crohn, de MICI ou de l’association de MICI et d’infection à Clostridium difficile.
La transplantation de microbiote fécal, encore beaucoup de questions
Effectivement, avant de fonder trop d’espoirs sur ce traitement, il reste de nombreux points à résoudre.
Par exemple, quelle composition (certains donneurs sont-ils meilleurs que d’autres ou plus adaptés à tel ou tel receveur) ? Quel nombre ? Quelle fréquence d’administration (5 administrations par semaine pendant 8 semaines dans le dernier essai) ?
De plus, il semblerait qu’une TMF peut avoir des effets sur la dépression, l’obésité… Quel est alors le risque des receveurs face à un changement métabolique profond ? Existe-t-il une possible transmission d’agents pathogènes conventionnels (bactéries, parasites, virus) ou non conventionnels (viroïdes ou prions) vue la complexité du milieu fécal ?
D’après un article du Pr Philippe Marteau, (services d’hépatologie, de gastroentérologie et nutrition, hôpital Saint-Antoine, Paris) in Le Quotidien du Médecin, supplément Bilan gastroentérologie, octobre 2017.
[…] quelques années, de nombreuses recherches scientifiques mettent en cause les perturbations du microbiote intestinal dans la survenue de cette pathologie. D’ailleurs certaines souches de probiotiques ont montré […]
[…] Que vient donc faire ici le microbiote fécal ? […]
[…] quelques années, de nombreuses recherches scientifiques mettent en cause les perturbations du microbiote intestinal dans la survenue de cette pathologie. D’ailleurs certaines souches de probiotiques ont montré […]
[…] thérapeutique. En l’absence d’un rapport bénéfice/risque clairement établi, la transplantation du microbiote fécale (TMF) doit être réservée à des cas très précis : situations graves, échec des traitements […]