Afin de traiter une gastrite, les médecins prescrivent des IPP, ou inhibiteurs de la pompe à protons. Mais cette forte prescription des médicaments contre la gastrite va à l’encontre des recommandations de l’ANSM. Une utilisation trop conséquente et à long terme des IPP impliquerait-elle des risques pour la santé ? Décryptage.
Gastrite et inhibiteurs de la pompe à protons (IPP)
La gastrite aiguë se caractérise par une inflammation aiguë de la muqueuse gastrique (couche interne de l’estomac) définie par des lésions endoscopiques. Elle est le plus souvent provoquée par l’alcool, les médicaments (comme l’aspirine) ou la primo-infection à Helicobacter pylori. Ce sont les IPP qui sont majoritairement prescrits en cas de gastrite mais pas seulement. Ils peuvent aussi faire l’objet d’une prescription en cas de :
– reflux gastro-œsophagien,
– ulcère gastrique,
– ulcère duodénal,
– lésions gastroduodénales liées aux anti-inflammatoires non stéroïdiens.