Le lecteur plonge dans une atmosphère lourde, au beau milieu d’un hôpital, et découvre le quotidien et les méandres de l’âme d’un patient cloué à son lit d’hôpital. Un roman polyphonique où s’embrassent des pensées et se croisent des destins, soignants et soignés, piégés entre ces murs blancs. C’est le dernier bijou que signe Jérôme Lambert, Chambre Simple.
Dans une chambre d’hôpital
Julien souffre d’épilepsie. Un mal crescendo qui dirige son quotidien et ses incessants allers-retours à l’hôpital. Julien, qu’on connaît davantage comme « le patient », a fait une lourde chute, et se voit contraint de faire de cet hôpital sa résidence principale. La maladie est démythifiée et exposée au lecteur qui découvre les symptômes des crises d’épilepsie du héros, « le premier signe est un vacillement léger et euphorisant. Comme un shot d’alcool blanc avalé à jeun ou une grosse taffe d’herbe au réveil. » Puis vient la crise, et « les pulsations augmentent, plus longues, plus diffuses […] plus violentes et plus rapprochées. Plus aucun neurone n’est disponible. »
[…] de plus stressant que de traverser un hôpital sur un brancard ? Le personnel hospitalier a trouvé la solution pour que cet instant devienne […]