L’obésité serait due à la malbouffe et à la sédentarité. Pour la sédentarité, on préconise de l’exercice physique. Et pour la malbouffe, on a demandé aux députés de légiférer sur l’arrêt des publicités pour « les produits alimentaires et boissons trop riches en sucre, sel ou matières grasses et ayant pour cible les enfants de moins de 16 ans » sur « tout support de communication radiophonique, audiovisuel et électronique ». Et ce n’est pas tout. On leur a aussi demandé de rendre obligatoire l’affichage de « la mention du Nutri-Score (étiquetage avec un code couleur) sur tous les supports publicitaires pour les denrées alimentaires ». En somme, il s’agit d’une loi contre la malbouffe. Pour les deux propositions les députés ont décidé de ne pas les inscrire dans la loi.
La publicité pour les produits alimentaires trop riches va continuer
En ce qui concerne la publicité des produits alimentaires et boissons trop riches, les députés ont estimé que c’était aux parents de prendre leurs responsabilités. Bonne intention de leurs parts lorsqu’on sait que l’obésité touche selon une enquête du Monde « seuls 1,3 % des enfants de cadres à l’âge de 10 ans, contre 5,5 % des enfants d’ouvriers ». Cette disparité est difficile à expliquer, l’Assurance-maladie ose juste suggérer qu’« une prédisposition familiale peut favoriser le développement de l’obésité ».
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