Dès que les beaux jours reviennent, nous sommes nombreux à souffrir de crises allergiques. Aujourd’hui, environ 1 français sur 4 souffrirait d’allergie respiratoire, surveillant ainsi de près les quantités de grains de pollens dans l’air. Pourtant, nous réagissons différemment selon le type de pollen et c’est ce qui devrait être surveillé, davantage que la quantité. Décryptage.
Allergies respiratoires : le type de pollen à vraiment prendre en compte
Chaque année, vous souffrez encore et encore de rhinite allergique, de rhume des foins ou de conjonctivite allergique ? Vous redoutez les pics de pollens autant que la gastro ? Si le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) nous alerte à chaque pic de grains de pollen dans l’air, le RNSA informe de la quantité totale de grains de pollens présents dans l’air. Or si certains souffrent des pollens de cyprès, d’autres vivent un calvaire à mesure que les pollens de graminées se dispersent. Comme le soulignent les Prs Simon Creer et Georgina Brennan pour The Conversation, l’allergie aux pollens de graminées est « l’aéroallergène le plus nocif – le nombre de personnes qui y sont allergiques dépasse celui de tout autre allergène atmosphérique. »