Les études des compositions des aliments du quotidien font de plus en plus peur : entre additifs toxiques, composition frauduleuse, ingrédients controversés : nous ne savons plus ce que nous mangeons réellement. Eh bien la série n’est pas finie : le thon en conserve n’est pas épargné : le taux de métaux lourds dans les boîtes de thon en conserve dépasse les valeurs réglementaires. Explications.
Thon en conserve : l’enquête choc de 60 millions de consommateurs
Une boîte de maïs, ça contient du maïs ; une boîte de haricots verts, ça contient des haricots verts, et une boîte de thon, ça contient du thon. Ça, c’est la théorie. Car en réalité, les aliments en boîte contiennent de nombreux composés annexes, parfois néfastes pour le consommateur. Et c’est bel et bien le cas pour le thon en conserve. Plomb, arsenic et mercure sont présents dans nos boîtes. Et pas que : fragments d’organes et arêtes font partie également de la composition. C’est ce qu’a montré une analyse de 60 millions de consommateurs, menée sur une quinzaine de boîtes de conserve de thon, de différentes marques, datant de 2016.