L’âge de l’apprentissage du goût est maintenant loin pour nous, et nos goûts alimentaires nous semblent bien figés. Pourtant les derniers messages de santé publique nous incitent à diversifier notre alimentation : fruits, légumes, légumineuses… Comment faire pour augmenter sa consommation d’aliments sains quand on ne les aime pas ?
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La diversité dans l’assiette
L’apprentissage de l’alimentation débute très tôt dans l’enfance, souvent à partir de 4-6 mois, quand le nourrisson commence à découvrir les purées de légumes et les compotes de fruits. Bien que l’enfant naisse avec un goût inné pour le sucré, il apprécie souvent les nouvelles saveurs et ses grimaces sont plutôt associées à la nouveauté. Pourtant, la sensibilité au goût commence plus tôt encore, dès la fin de la grossesse et au cours de l’allaitement, par l’intermédiaire de l’alimentation de la mère.
Vient ensuite la fameuse « néophobie alimentaire », ou la peur de la nouveauté dans l’assiette. Celle-ci apparaît généralement aux alentours de 2 ans. A ce même âge, les préférences alimentaires sont en partie fixées et propres à chaque enfant.
Alors comment faire une fois adulte, pour élargir son horizon culinaire à ces aliments que l’on n’aime pas (ou peu) ?
Pourquoi et comment manger des aliments sains ?
Les messages nutritionnels nous rappellent sans cesse de consommer « au moins 5 fruits et légumes par jour », d’augmenter notre consommation de légumineuses… Mais nous avons beau savoir que c’est bon pour nous et notre santé, il est parfois difficile de changer ses habitudes, surtout quand ces aliments ne nous tentent pas.
Dans ce cas, pas de miracle, il faut faire comme pour les enfants !
1 – Goûter, re-goûter, et goûter encore
La répétition va nous aider à prendre goût progressivement à ces nouveaux aliments. Chez l’enfant, il faut parfois multiplier les présentations (jusqu’à 10 répétitions) pour faire accepter un nouvel aliment !
2 – Varier les présentations
Crus, cuits, poêlés, en purée, en gratin, en quiche, en salade, dans des gâteaux… toutes les recettes sont bonnes pour consommer des fruits, légumes et légumineuses !
3 – Les associer à des aliments connus et appréciés
Cuisiner les légumes en gratin avec une béchamel et du fromage râpé, associer des pois chiches à une salade de pâtes, … ainsi ces nouveaux aliments s’intègrent progressivement dans notre alimentation et dans nos habitudes.
4 – Apprendre à les connaître
Pour apprécier un aliment, il est important de le connaître : décrire sa forme, son goût, sa texture… puis le choisir, le cuisiner. Les livres de cuisine et les sites internet sont là pour nous aider !
5 – Rendre le moment de consommation agréable
Associer la préparation et la consommation des aliments à un moment agréable, partager le repas avec des proches dans un moment de convivialité, autant de moyens pour se mettre dans un état d’esprit positif vis-à-vis de ces aliments.
6 – Créer une image positive de l’aliment
Tous ces nouveaux aliments à intégrer dans nos assiettes, ce sont autant de nouvelles couleurs, nouvelles textures, nouveaux goûts, et en plus ils nous apportent des fibres, des vitamines, des minéraux, des antioxydants… que du bon pour notre santé ! Alors, qu’attendons-nous ?!
(Contenu relu et validé par une diététicienne WeCook. Article remis à jour août 2018)
Sources
– Programme national nutrition santé.
– Le Figaro santé.
– SOS Cuisine.
– Croc la vie.
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