Notre article « Manger ses émotions : rencontre avec le Dr Gauthier » a suscité une vive agitation sur les réseaux sociaux. Des commentaires sur Facebook, Twitter ou directement sur notre site ont afflué. Car les rapports entre alimentation et dépression, ou dépression et alimentation, résonnent pour beaucoup comme un souvenir, souvenir que beaucoup ont désiré partager. Et l’un d’entre eux nous a particulièrement touché. Voici le témoignage d’Edith et son histoire.
Le poids, véritable baromètre de l’état émotionnel
« Votre approche est géniale, et je pense qu’une information plus large serait pertinente et rassurante pour les gens concernés, mais aussi pour permettre d’aller vers le “préventif” en invitant les gens à découvrir l’incidence que certains bouleversements peuvent avoir sur leur corps (poids, maladie). J’ai 63 ans, je suis retraitée et je vis seule depuis plus de 15 ans. J’ai rencontré le problème du surpoids il y a quelques années. Avant, une forte contrariété, un mauvais passage dans ma vie, je perdais des kilos et des kilos et je le vivais bien, l’image véhiculée par la société accepte plus volontiers la maigreur excessive.