rencontres intergénérationnelles à la cantine

Des rencontres intergénérationnelles à la cantine !

Le nombre de communes françaises proposant aux personnes âgées de partager un repas avec les plus jeunes croît sans cesse depuis quelques années. Une belle initiative permettant aux plus âgés d’oublier leur solitude et d’échanger avec les nouvelles générations, le tout à la cantine !

Là où les déjeuners partagés ont commencé

Bioule, dans le Tarn-et-Garonne, est la commune où tout a débuté. Depuis 2011, les aînés du village peuvent se rendre à la cantine pour profiter d’un bon repas. Cette idée a germé durant les travaux de la nouvelle cantine en 2010, alors que les anciens, observant le chantier, ont signalé qu’ils apprécieraient y manger. Il n’en fallait pas plus à la mairie de Bioule pour proposer des rencontres entre les enfants et les personnes âgées à la cantine. Florence Danthez, l’adjointe au Maire, souligne qu’ils ont « décidé d’ouvrir la cantine aux plus de 75 ans, dans une limite de douze personnes ».

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Le grand succès des rencontres intergénérationnelles à la cantine

Lors du lancement de l’initiative par la mairie, seules deux à trois personnes se rendaient à la cantine. Aujourd’hui, la cantine a ses clients fidèles : six habitants du village s’y rendent au quotidien. Pierre a 94 ans et déjeune chaque midi à la cantine. Pour lui, « être avec les enfants, ça maintient dans la vie ». Denise accompagne Pierre chaque jour, et c’est la grande préférée des enfants. Son astuce ? Un paquet de bonbons toujours accroché à son déambulateur.

Et vous ? Le déjeuner à la cantine vous tente ?


Pensez-vous que le déjeuner de vos enfants est appétissant ? Enquête sur la cantine scolaire

Et ce moment d’échanges et de partage coûte seulement 5,20 €, verre de vin et café compris. Il n’y a aucune obligation, il suffit simplement de réserver sa place la veille, avant 10 h. De quoi enchanter les anciens et leur apporter un peu de compagnie. Les enfants ne voient pas forcément régulièrement leurs grands-parents, l’occasion pour eux de découvrir d’autres parcours de vie, d’en apprendre sur les expériences de leurs aînés. Il est d’ailleurs amusant de constater que les plus jeunes ont parfois de drôles de questions, comme la fois où l’un d’entre eux a demandé à Marie-Louise si elle avait connu l’esclavage.

Un immense bravo à Bioule, Noaillan, Tressin, Moncé-en-Belin et toutes ces communes qui recréent ce lien social trop longtemps écarté et qui donnent le sourire aux jeunes et aux moins jeunes.