Comment les hôpitaux luttent contre les maladies nosocomiales ?

En France, une personne hospitalisée sur vingt présente au moins une infection nosocomiale. Cette information nous a été révélée par Santé Publique France dans son enquête de mai-juin 2017. On parle ainsi de maladie nosocomiale lorsqu’un patient entre dans un établissement de santé sans infection et qu’il en contracte une durant son séjour. Face à cela, l’ensemble des structures de santé publiques et privées est tenu de mettre en place des actions préventives et correctives. Afin de réduire au maximum les cas d’infection nosocomiale, les hôpitaux se doivent d’investir dans du matériel aéraulique et de respecter certaines mesures d’hygiène.

Optimiser la gestion de l’air en milieu hospitalier

Les maladies nosocomiales sont un réel problème pour les patients. Elles peuvent causer des complications graves comme l’amputation ou l’infection pulmonaire, et dans certains cas mener à la mort du patient. Plus de 4 000 personnes en France meurent chaque année de ce genre d’infections qui ne peuvent être contractées que dans le milieu hospitalier.

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Il est alors important pour les hôpitaux de se conformer aux normes d’hygiène publique, afin de lutter contre ce phénomène. Dans cette optique, la maîtrise de la qualité de l’air est capitale. Et pour cause, les usagers, et même les visiteurs peuvent contribuer à propager les épidémies à travers leurs activités et va-et-vient.

Pour éviter la propagation de virus dans l’air, les hôpitaux ont besoin d’armoires aérauliques, comme en propose la société A2I, afin de limiter les risques de maladies nosocomiales. Celles-ci disposent d’un contrôle précis de la température et simplifient la conception des réseaux hydrauliques, aérauliques et fluidiques. S’adaptant à toutes les contraintes spécifiques, ces armoires réduisent considérablement le risque d’encrassement des gaines. En fonction des modèles, elles peuvent embarquer un humidificateur à vapeur à électrodes ou à résistance électrique.


Ainsi, l’armoire de traitement d’air a été spécialement conçue pour des usages de contrôle des conditions d’hydrométrie, de température et de pression des locaux. Ce qui offre une parfaite maîtrise de la biocontamination. C’est un dispositif pratique à installer dans des environnements soumis aux normes d’hygiène, comme les hôpitaux.

L’application de mesures d’hygiène

Il s’agit notamment de la désinfection des mains avec l’utilisation de solutions hydroalcooliques. Les hôpitaux fixent également des protocoles de soins pour les différentes actions de soin médicaux et paramédicaux. De même, du matériel médical à usage unique ou stérile sera privilégié. À cet effet, les hôpitaux optimisent leurs méthodes de stérilisation et appliquent les bonnes pratiques pour désinfecter leur matériel médical dans les meilleures conditions.

Les mesures d’hygiène peuvent également être le port de gants en cas de contact avec du sang, ainsi que la désinfection des surfaces entre chaque patient. Il est aussi essentiel que le personnel soignant respecte des protocoles stricts, afin de réduire les risques d’infection.

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La détection des signes précurseurs

Les professionnels de santé doivent également faire preuve d’une grande vigilance, afin de détecter au plus tôt les signes précurseurs. Ce sont notamment les situations à risque et les cas d’épidémie.

À cela s’ajoutent la détection des personnes porteuses de germes multi-résistants et le déploiement de protocoles spécifiques.

On compte aussi, parmi les moyens de lutter contre les maladies nosocomiales, l’isolement géographique et septique des patients porteurs de germes. En d’autres termes, les personnes infectées seront placées seules dans des chambres. Le port de surblouses et de masques est également recommandé durant les visites médicales ou familiales.

Maladies nosocomiales : les mesures préventives pour les patients et les visiteurs

Du côté des patients, ils sont tenus de respecter les consignes d’hygiène générale imposées par l’établissement de santé. Cela concerne évidemment l’hygiène corporelle, ainsi que la désinfection des mains avec une solution hydroalcoolique dès l’arrivée à l’hôpital. Ils doivent également porter un masque de soins lorsqu’ils présentent des signes respiratoires, tels que le rhume ou la toux.

Il est également interdit aux patients de manipuler les dispositifs invasifs comme les drains et les sondes, ainsi que les pansements. Enfin, les consignes de préparation chirurgicale doivent être suivies à la lettre en cas d’intervention.

Quant aux visiteurs, le personnel de santé leur demandera de différer leur visite dans le cas où ils présenteraient des signes d’infection respiratoire ou d’une quelconque maladie contagieuse. Ils doivent également utiliser une solution hydroalcoolique avant et à la fin de chaque visite. Ils ne sont pas autorisés à utiliser les toilettes des chambres d’hôpital, ni à s’asseoir sur les lits. Les plantes en pot ou les fleurs coupées ne doivent pas être apportées aux malades, sauf pour la maternité et les soins palliatifs.

Tous les établissements de santé doivent disposer d’un Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN). Le but est de former le personnel, afin d’optimiser les pratiques et de réduire les risques. Cette stratégie sera évidemment complémentaire à la mise en place d’équipements spécifiques tels que les armoires de traitement d’air.