L’endométriose est une affection qui touche environ 1 femme sur 10 en âge de procréer. Les cellules de l’endomètre ne se développent pas au niveau de l’endomètre, mais envahissent les ovaires, trompes de Fallope ou même vessie. Et ceci crée des douleurs extrêmes chez la femme. A priori, cette pathologie n’a rien à voir avec le microbiote ! Eh pourtant : il jouerait un rôle dans l’inflammation impliquée dans l’endométriose, et dans sa progression.
Une souche bactérienne pour limiter la progression de l’endométriose
Une étude expérimentale a montré que Lactobacillus gasseri pouvait intervenir dans la qualité de vie de la femme atteinte d’endométriose. Cette bactérie est présente dans le microbiote vaginal mais aussi dans le microbiote intestinal. L’administration de cette souche chez des femmes atteintes d’endométriose a permis :
– Une diminution des lésions de l’endomètre,
– Une diminution du volume de ces lésions,
– Elle apaise les douleurs lors des règles.