Le diabète est en passe de devenir le fléau de notre siècle, loin devant encore la COVID-19. Le diabète, et notamment le diabète de type 2 (aussi dit le diabète sucré), touche environ 3 millions de personnes en France. 3 millions de personnes aux prises avec des comorbidités parfois irréversibles qui leur gâchent définitivement la vie.
L’importance de l’alimentation pour la gestion du diabète
Dans le cas d’un diabète de type 2, il est fortement conseillé d’enclencher un rééquilibrage alimentaire pour mieux vivre avec le diabète ermettant ainsi de mieux gérer les apports de glycémie. Il s’avère qu’un rééquilibrage alimentaire peut également permettre de perdre du poids, de retrouver une meilleure forme et tout particulièrement lorsque l’on avait de (trop) mauvaises habitudes.
En effet, la clé est là : trop souvent, les mauvaises habitudes sont dûes à un manque d’éducation nutritionnelle. Les patients sont les premières victimes de ce manque d’éducation car pour la plupart, ils ne savaient pas avant d’être diabétiques comment composer une assiette « dite équilibrée » ou tout simplement évaluer les bonnes quantités pour obtenir les meilleurs apports nutritionnels.
Ainsi, dans un monde prônant la facilité avec l’achat de plats préparés trop souvent trop gras ou trop sucrés, offrant une débauche de produits dans les rayons de supermarchés et faisant l’apologie du « se faire plaisir » en permanence, la lutte semble bien difficile pour le patient diabétique.
Fort heureusement, il existe des solutions, dont notamment l’accompagnement nutritionnel et diététique.
L’importance de l’accompagnement nutritionnel pour le diabète
L’accompagnement nutritionnel a largement fait ses preuves en matière de performances dans la lutte contre le diabète, même si son efficacité n’a pas été suffisamment prouvée pour permettre une prise en charge par la sécurité sociale. Pourtant, dans le cadre du programme ETAPES, il a bien été prévu de mettre en place une partie d’éducation thérapeutique dédiée au patient afin de l’accompagner tout au long du programme afin de maximiser ses chances d’obtenir des résultats probants à l’issue du programme. Preuve donc, si il en fallait, de l’impérieuse nécessité de mettre en place un accompagnement humain axé sur l’éducation.
On peut se demander quelle est la logique globale de raisonnement de certains. Pourquoi refuser d’une part ce qui est accordé d’autre part ? Un certain nombre de professionnels de santé y voient une opportunité pour au contraire pouvoir mettre en avant la nécessité de mettre en place un parcours d’accompagnement totalement dédié à la nutrition, et notamment dans le cadre du diabète.
Peut-on réellement espérer, après tant d’années qu’il y ait une prise de conscience sur la nécessité des programmes diététiques et leur prise en charge ? La levée de la contrainte financière permettrait ainsi à de nombreux patients de ne plus avoir à débourser des sommes qui peuvent s’avérer très importantes.
En effet, même si le prix d’une consultation diététique coût facialement aussi cher qu’une consultation avec un médecin, elle n’est pour autant pas remboursée et va surtout nécessiter une prise en charge sur plusieurs mois… A 30€ la consultation pendant 6 mois, on comprend mieux pourquoi certains cèdent aux sirènes du marketing et se tournent vers des solutions commerciales qui leur proposent de perdre des dizaines de kg et qui ne sont pas pilotées par de professionnels de santé.
La seule garantie : se faire délester de ses économies et de retrouver du poids derrière. Assurément.