Souvenez-vous, en 2012, la « taxe soda » s’attaquait à l’ensemble des boissons contenant des sucres ajoutés, peu importe la quantité, afin de lutter contre l’obésité. Actuellement, les députés planchent sur une « taxe sel ». Une étude publiée le 5 septembre nous apprend qu’il vaudrait mieux taxer les snacks sucrés que les boissons. Mais si on prenait le problème dans un autre sens ? Si au lieu de taxer les produits trop sucrés, on récompensait la consommation des produits sains ? Explications.
Une taxe sur les snacks sucrés
Des chercheurs anglais ont étudié l’impact d’une hausse de 20 % du prix sur les snacks sucrés c’est-à-dire les biscuits, gâteaux, chocolats et bonbons. Pour mener à bien cette étude, ils n’ont pas augmenté les prix de ces produits mais ont utilisé une modélisation économique, soit une simulation mathématique. Cette simulation s’est « basée sur les données d’achat de nourriture pour 36 324 ménages britanniques et sur les données de l’Enquête nationale sur l’alimentation et la nutrition pour 2 544 adultes. Les résultats ont été regroupés selon le revenu du ménage et l’indice de masse corporelle (IMC) afin d’estimer l’évolution du poids et de la prévalence de l’obésité sur un an. »