Une étude (suisse) confirme que les femmes qui font un infarctus retardent l’appel aux urgences. Notamment parce qu’elles ne savent pas reconnaître leurs symptômes. Un délai qui menace leur chance de survivre à un infarctus du myocarde.
Survivre à un infarctus
Au-delà de la réponse, la question pose déjà problème, isn’t it ? Et pourtant, c’est très sérieux. Cette étude suisse confirme ce stéréotype de genre : les femmes en train de faire un infarctus (ou leur entourage ; qui ne fait pas d’infarctus, lui) retardent l’appel aux urgences, notamment parce que leurs symptômes sont davantage méconnus ou plus atypiques que ceux des hommes. Ce délai menace fatalement leurs chances de survie à moyen et long terme.