L’image est cocasse ! Personne n’a jamais pensé avoir un chat, même tout petitout dans la gorge lorsque l’on parle avec une voix éraillée. L’expression viendrait, selon le linguiste Pierre Guiraud, d’une confusion. On disait autrefois qu’on avait un « maton dans la gorge », le maton désignant des grumeaux de lait caillé, puis par extension, tout ce qui était de nature à encombrer et irriter la gorge et autres canaux. De « maton » on serait alors passé à « matou », et de « matou », quoi de plus naturel à « chat » ! Les félins n’ont finalement que peu à voir avec nos enrouements.