Exposition aux antibiotiques in utero
Le résultat de cette étude est sans appel : le risque de MICI est significativement augmenté de 93% chez les enfants ayant été exposés aux antibiotiques in utero. Cette corrélation a été constatée pour la maladie de Crohn, mais par pour la rectocolite hémorragique (RCH).
Sur le panel observé, 17 % des enfants ont été exposés aux antibiotiques durant la grossesse de leur mère et 51 d’entre eux ont développé une MICI. Un risque accru donc, mais bien plus significatif lorsque la prise d’antibiotiques avait lieu durant le troisième trimestre de la grossesse.
Altération du microbiote
La conclusion de cette étude laisse sceptique, « The risk increase for exposure in pregnancy may be due to changes in the microbiota ». Un lien existerait donc augmentation du risque de MICI et altération du microbiote. Cette conclusion marque-t-elle le coup d’envoi d’une nouvelle étude de grande envergure ?
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