Des études ont montré une diminution de la mortalité globale parmi des patients coronariens ou insuffisants cardiaques de plus de 65 ans ayant une obésité modérée (IMC 30-35). C’est ce qu’on appelle le paradoxe de l’obésité. Mais il a été mis à mal récemment. Explications.
La naissance du paradoxe de l’obésité
Le paradoxe de l’obésité est apparu à la suite de travaux controversés qui montraient que l’obésité pouvait être associée à une meilleure espérance de vie, surtout chez les personnes âgées. Les explications apportées à de telles conclusions sont multiples. Tout d’abord, ces études ne portaient que sur des personnes âgées de plus de 65 ans. On peut supposer qu’à cet âge ces personnes ont un bon profil métabolique et une bonne hygiène de vie. D’autre part, il ne faut pas prendre uniquement en compte l’IMC, il faut l’associer au tour de taille. L’IMC, seul, n’est pas une mesure de la composition corporelle et ne permet donc pas d’évaluer l’obésité abdominale, qui est associée au syndrome métabolique et donc au risque cardiovasculaire.