Le vin, les Français adorent ! Symbole de détente, de convivialité, ou qui accompagne nos délicieux mets, le vin est partout. En tant que produit fermenté, il possède des vertus détoxifiantes que nombre d’entre nous ignorent. Néanmoins, la viticulture actuelle consomme une quantité astronomique de pesticides qui nous intoxiquent et déforment le véritable goût des vins. Nous qui pensions que la consommation modérée de vin pouvait nous faire beaucoup de bien, nous nous sommes fourvoyés. Et la vérité apparaît grâce Jérôme Douzelet et Gilles-Éric Séralini, qui explorent les vices cachés du vin dans Le goût des pesticides dans le vin chez Actes Sud.
Une expérience unique à l’origine de cet ouvrage
Nous sommes en Provence, au Mas de Rivet, où deux douzaines de professionnels du vin ont été conviés par Jérôme Douzelet et Gilles-Éric Séralini pour une expérience pour le moins inédite. Deux bouteilles de vin blanc – même terroir, même cépage et même année – sont présentées et prêtes à être dégustées. La surprise ? L’une est issue de la culture conventionnelle, donc avec des traitements chimiques, l’autre est issue de la culture biologique. À proximité de ces deux bouteilles se trouvent deux échantillons d’eau : l’un dans lequel ont été dilués les échantillons de pesticides retrouvés dans le vin (en quantité similaire), l’autre étant de l’eau pure.