Si nombreux sont ceux qui répugnent à l’idée de s’accrocher à la barre du métro, d’autres en font un sujet d’étude sérieux ! En effet, une équipe de chercheurs a étudié la présence de bactéries dans le métro de Hong Kong pour explorer la diversité bactérienne selon les lignes. Leur conclusion : les bactéries se meuvent selon les itinéraires des voyageurs. Explications.
Une étude de la diversité des bactéries dans le métro, un canular ?
On pourrait penser qu’il s’agit d’une énorme plaisanterie, mais il n’en est rien ! Près de vingt chercheurs sont partis à la chasse aux bactéries du métro grâce aux prélèvements effectués sur des volontaires. Comment ? Ces derniers devaient au quotidien, durant trente minutes, se déplacer dans l’une des huit lignes de métro de Hong Kong. Bien sûr, ils nettoyaient leurs mains en amont pour ensuite toucher les barres de maintien. Pour les prélèvements, ils tamponnaient leurs paumes sur des écouvillons, petites brosses s’apparentant aux cotons-tiges.
Les analyses ont mis en exergue qu’une écrasante majorité des bactéries accompagnant les voyageurs étaient assez communes, bactéries usuellement retrouvées sur le microbiote cutané. Concernant les organismes non bactériens, les paumes des participants hébergeaient surtout des levures.