On entend de plus en plus parler du collagène marin comme d’un allié précieux pour la peau ou les articulations. Pourtant, tous les collagènes ne se valent pas. Derrière ce terme générique se cachent plusieurs types, chacun avec une structure et une fonction bien précises dans l’organisme. Alors, comment s’y retrouver entre le type I, le type II ou le type III ? Et surtout, lequel choisir pour répondre à ses propres besoins ?
Pour illustrer cette diversité, des marques spécialisées développent des formules ciblées, en sélectionnant rigoureusement le type de collagène le plus adapté. Leur approche, qui mise sur un collagène extrait de poissons sauvages et hydrolysé pour une absorption parfaite, montre bien qu’il est essentiel de comprendre ces différences avant de se lancer. Le collagène marin est une excellente alternative au collagène d’origine bovine ou porcine. Extrait de la peau, des écailles ou des cartilages de poissons, son principal atout est sa biodisponibilité supérieure : ses peptides sont plus petits et donc plus facilement assimilés par notre corps. C’est cette richesse et cette diversité qui le rendent si intéressant. Vous pouvez entre autres, découvrir le collagène marin d’Apnée Paris.

Le type I : le pilier de la peau, des os et des tendons
Le collagène de type I est de loin le plus abondant dans notre corps, représentant près de 90% du total. C’est la protéine star de la peau, des os, des tendons et des ligaments. Sa structure en fibres denses et résistantes lui confère un rôle fondamental dans le maintien de l’élasticité cutanée et la solidité de nos tissus conjonctifs. Une étude clinique publiée dans le Journal of Cosmetic Dermatology a mis en lumière les bienfaits concrets de ce type de collagène. Après 12 semaines de supplémentation, les participants ont montré une amélioration notable de l’hydratation de la peau et une réduction de la profondeur des rides, confirmant son action restructurante sur le derme.
Source : Asserin, J., et al. (2015). The effect of oral collagen peptide supplementation on skin moisture and the dermal collagen network. Journal of Cosmetic Dermatology. Disponible sur : Wiley Online Library
Ce collagène provient principalement de la peau de poissons blancs. Il est transformé en hydrolysat, un processus qui découpe les longues chaînes de protéines en peptides plus courts pour une assimilation optimale. C’est le choix idéal pour celles et ceux qui cherchent à agir sur la fermeté de leur peau ou à soutenir leur capital osseux.
Le type II : le spécialiste incontesté des articulations
Moins connu mais tout aussi crucial, le collagène de type II est le composant principal du cartilage. On ne l’extrait pas de la peau de poisson, mais bien de ses cartilages (comme ceux de la raie ou du requin). Sa structure est différente, formant un réseau de fibres plus lâche qui confère au cartilage sa capacité à amortir les chocs. Une méta-analyse d’essais cliniques, publiée dans la revue de référence Osteoarthritis and Cartilage, a conclu que le collagène de type II (non dénaturé) pouvait réduire significativement la douleur et améliorer la mobilité chez les personnes souffrant d’arthrose, en modulant la réponse immunitaire au niveau de l’articulation.
Source : Liu, X., et al. (2017). A systematic review and meta-analysis of the efficacy and safety of undenatured type II collagen. Osteoarthritis and Cartilage. Disponible sur : OARSI Journal
Si vous êtes sportif, sujet à des douleurs articulaires ou si vous cherchez simplement à préserver la souplesse de vos articulations, c’est vers le collagène de type II qu’il faut vous tourner. Il est souvent associé à d’autres actifs comme la glucosamine pour une action renforcée.
Le type III : le partenaire essentiel du type I
Le collagène de type III est souvent mentionné aux côtés du type I, car ils travaillent en tandem. On le retrouve en abondance dans les tissus qui nécessitent de l’élasticité, comme les parois des vaisseaux sanguins, les muscles ou encore la peau. Il joue un rôle clé dans la phase de reconstruction des tissus lors de la cicatrisation. La recherche scientifique confirme que le collagène de type III est l’un des premiers à être synthétisé lors de la réparation d’une blessure, créant une matrice temporaire qui sera ensuite remplacée par le type I, plus robuste. Son rôle est donc fondamental pour une bonne régénération tissulaire.
Source : Mathew-Steiner, S. S., et al. (2021). Collagen in Wound Healing. Bioengineering (Basel). Disponible sur : NCBI PubMed Central
Dans la plupart des compléments marins à base de peau de poisson, le type III est naturellement présent. Il contribue ainsi à une action globale sur la santé de la peau et des vaisseaux, participant à une approche complète du bien-être.
Alors, comment bien choisir son collagène marin ?
Le choix dépend entièrement de votre objectif. Pour une action ciblée sur la beauté de la peau, la réduction des rides ou le soutien osseux, un hydrolysat riche en types I et III est le plus indiqué. Les études suggèrent une dose d’au moins 2,5 à 5 grammes par jour pour observer des résultats probants, généralement après deux à trois mois de prise régulière. Si votre priorité est le confort articulaire, optez pour un complément spécifique au collagène de type II, souvent proposé à des dosages plus faibles (de l’ordre de 40 mg par jour pour la forme non dénaturée). Pour une approche plus globale, certains produits combinent les différents types, offrant un soutien à la fois cutané et articulaire. Au-delà du type, quelques critères de qualité sont essentiels. Privilégiez un collagène issu de poissons sauvages pour éviter les contaminants potentiels de l’élevage, et assurez-vous que le processus d’hydrolyse soit enzymatique, une méthode douce qui préserve l’intégrité des acides aminés. Enfin, une composition épurée, sans additifs superflus, est toujours un gage de qualité.
Rappelez-vous que l’efficacité du collagène est optimisée par une bonne hygiène de vie. La vitamine C, par exemple, est indispensable à sa synthèse. Une alimentation riche en fruits et légumes frais ne fera donc que renforcer les bienfaits de votre cure. Avec ces clés en main, vous êtes prêt à choisir le collagène marin qui vous correspond vraiment.
