Régime hypocalorique : bonne ou mauvaise idée ?

3 minutes pour savoir si le régime hypocalorique est une bonne idée

L’été approche, et ça c’est une bonne nouvelle ! L’hiver est passé par notre corps, entre les raclettes et les tartiflettes, et ça c’est la mauvaise nouvelle. Il va falloir rentrer dans vos vêtements d’été, se montrer en maillot, et là, c’est le drame, l’angoisse, la pa-ni-que ! Vous souhaitez vous jeter corps et âme dans un régime hypocalorique ? Alors, avant cela, lisez cet article, et voyez ce qu’il en est.

Un régime hypocalorique, c’est quoi ?

Un régime hypocalorique est un régime dont l’apport calorique journalier est contrôlé ou limité. L’objectif est donc de créer un déséquilibre entre la dépense énergétique et les apports, en vue d’initier une perte de poids. Et donc avec ce déséquilibre, on tente de piocher dans les réserves du corps, et idéalement les réserves de graisse (forcément !). Mais attention, un régime hypocalorique (appelé aussi régime à calorie limitée) doit répondre à plusieurs critères :
Progressif : 2-4 kgs /mois, pour éviter le fameux effet yo-yo ;
Durable : l’objectif n’est pas de reprendre du poids par la suite, car l’effet yo-yo est néfaste pour la santé ;
Sans fatigue : il faut manger de tout, en quantité raisonnable. Exclure une famille d’aliments engendre des carences alimentaires, à l’origine, entre autres, de fatigue.
Avec un comportement alimentaire adapté : il est nécessaire de manger à sa faim au moment du repas pour éviter les fringales en dehors des repas.
Sans danger pour la santé : ne pas faire des régimes extrêmes pour éviter des perturbations des constantes sanguines.
Et des régimes hypocaloriques, vous en trouverez des milliers ! Mais entendons-nous bien : d’un point de vue diététique, quand on parle de régime hypocalorique, on entend équilibre alimentaire, diversité et variété. Manger de tout, en quantité raisonnable.

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Et les principes sont faciles :
Manger de tout en petite quantité (on le dit, on le répète, mais c’est volontaire !) ;
Limiter sucres, matière grasses d’origine animale et alcool ;
Boire beaucoup d’eau ;
Et bouger (même de la marche suffit !).

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Quels sont les bienfaits d’un régime hypocalorique ?

Quand on veut entreprendre un régime hypocalorique, c’est qu’on veut perdre des kilos superflus. Que vous soyez en surpoids ou en obésité, le fait de retrouver un poids de forme ne pourra qu’être bénéfique pour votre santé. Et ce régime est souvent préconisé pour des personnes atteintes de diabète, des patients hypertendus, pour éviter les risques de problèmes articulaires, limiter les risques de pathologies cardiaques…!
Et les bienfaits de ce régime sont donc sans appel ! Car en se basant sur de l’équilibre alimentaire et sur un mode de vie sain, on limite les carences et la fatigue. Et s’il n’est pas trop hypocalorique, on limite la reprise de poids par la suite.


Alors pourquoi les régimes hypocaloriques sont-ils parfois décriés ?

Eh bien, comme de nombreuses choses, il y a régime hypocalorique et régime hyperrestrictif. Et ce n’est vraiment pas la même chose ! Si on régime hypocalorique est bien maîtrisé, c’est parfait. Mais s’il y a des abus et qu’on tombe dans les extrêmes, cela ne sera pas sans conséquence pour l’organisme :
– Tout d’abord, un régime hypocalorique peut être « trop » hypocalorique. C’est-à-dire qu’on apportera un niveau trop faible en calories sur la journée. En général, on préconise une diminution des apports caloriques entre 20 et 30% des apports caloriques théoriques. Au-delà, il y a de grand risque de fatigue, de carences, et de ne pas tenir sur le long terme. Et surtout : de tout reprendre, voire plus, dès que vous remangerez un peu plus.
– On recommande en outre de ne pas descendre en dessous de 1200 kcal pour les femmes et de 1400 kcal pour les hommes. Car le risque serait alors de perdre non seulement de la graisse, mais également de la masse musculaire. Et s’il y a de la fonte musculaire, les carences à la fois en micronutriments et en macronutriments sont déjà présentes.
Des privations excessives limitent l’épanouissement social. On refuse des invitations, on limite ses sorties, et cela pousse la personne à se renfermer. Il y a alors un risque de frustration, de culpabilité au moindre petit écart, et à terme un risque de dépression.
– Les régimes hypocaloriques se basant exclusivement sur la consommation d’une famille d’aliments sont également dangereux pour la santé. Le fameux régime à base de chou, ou les régimes à base de protéines par exemple ne peuvent s’inscrire sur le long terme sous peine de tout reprendre plus qu’il ne faut dès lors qu’on reprend une alimentation « normale ». Et le risque est de perturber également les constantes biologiques et de générer d’énormes carences.

Dans la même série :

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Sources

– Régime, Emilie Frédot, Tec et Doc, édition Lavoisier, 2011,
E-santé.fr,
Le Figaro Santé,
E-santé.fr.